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Bref...
Propos
Mise en scène
Les Ritals
La
presse
Les témoignages
Les autres spectacles
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d'après "Les Ritals" de Cavanna
Spectacle Tout Public
de 1h20
par
Claude Gavazzeni
et Jean Christophe Dauty
|
pour
télécharger la plaquette au format pdf,
cliquez
ici
Seule adaptation
professionnelle de l'oeuvre "Les Ritals" de Cavanna, le spectacle "Ecco
!" est une mémoire vraie et
émouvante de
l'immigration
italienne en France
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Le
Festival Communes en
Scène a accueilli en 1998
l'avant-première de "Ecco
!"
et
l'a programmé ensuite en juin 2001.
Depuis,
le spectacle a tourné...
- en Isère, à Lyon, en Ardèche, dans la
Loire, la
Drôme, les Bouches du
Rhône, le Vaucluse, l'Hérault, la Haute Saône, la Sarthe, en Lorraine et en Suisse. Il a été présenté
au Festival off d'Avignon en 1999 et en 2000.
Cette
nouvelle
création reprend quelques textes de la première
adaptation et en ajoute de nombreux
autres, extraits des Ritals et de L'Oeil
du Lapin,
de
Cavanna, dans
une mise en scène totalement renouvelée.
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Propos
Deux copains
débarquent en chantant
sur la scène, l'un cause, l'autre joue de
l'accordéon.
Le narrateur va nous emmener sur les lieux de son enfance, faire
revivre une scène de la vie familiale, les promenades
et discussions avec le père, les premiers émois
de l'adolescence, la rencontre de la femme...
La verve italienne est présente,
l'éclairage
est intimiste. Les parents sont très
présents,
drôles par leurs réparties, touchants par leur
détresse.
L'ambiance se veut complètement années 30 et bal
musette. Un mélange de plaisir de vivre et de nostalgie.
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La
mise en
scène
Elle est basée sur le
mouvement, l'énergie,
la
simplicité.
Elle peut se
caractériser par une grande fluidité.
Le propos avance mine de
rien, d'évocations subtiles en
narrations triviales. Les sentiments vont du rire aux larmes.
Le comédien se
veut conteur, raconteur, tantôt pour
le public, tantôt pour son musicien ou pour
lui-même. Il endosse les
personnages , passe de l'implication à la
distance, de l'explication au vécu avec une
virtuosité
élaborée par 20 ans de travail sur le clown de
théâtre.
Une
scène nue ,
peuplée d'éléments
non figuratifs : une sorte de gros légo manipulé
par un grand enfant pour devenir rue, coin cuisine, bistrot, douche,
salle de bal, un escalier et la Statue de la Liberté en
apothéose.
Le
musicien, accordéoniste joue des
intermèdes mais il est aussi
présent dans les scènes pour soutenir ou
dialoguer.
Le
bal du samedi soir
est un moment haut en
couleur
avec un solo d'accordéon virtuose et une galerie de
portraits
de danseurs.

"Les
Ritals" de Francois Cavanna
Qui est-il ?
D'un
père italien, François Cavanna passe son enfance
au sein
de la communauté immigrée italienne ; la chaleur
qu'il y
trouve, il nous la dévoile dans 'Les Ritals' (1978).
Dès
16 ans, il multiplie les petits emplois : trieur de lettres aux PTT,
vendeur de fruits et légumes, apprenti maçon.
C'est en
1945 qu'il débute sa carrière journalistique,
participant
même au journal 'Libération' en tant que
dessinateur.
Il
fonde par la suite des petits canards dont 'Hara-Kiri' (devenu depuis
'Charlie Hebdo' : "un journal bête et méchant" )
et
devient ainsi découvreur de talents qui marquent aujourd'hui
le
paysage humoristique français : Cabu,
Gébé,
Wolinski… Depuis 1985, Cavanna se consacre à
l'écriture d'autobiographies : 'Les Ritals' concernant son
enfance, 'Russkofs' évoquant ses souvenirs de guerre en
Russie
grâce auquel il décroche le Prix
Interallié en
1979. Il s'essaie également aux romans, aux essais, aux
livres
d'humour.
Petite
Bibliographie
Cavanna, c'est plus de
40 bouquins à savourer entre deux chroniques hebdomadaires
dans Charlie.
Entre autres:
"Mignonne, allons voir si la rose" :
où il dit son
amour passionnel de la langue française et tempête
contre
la réforme de l'orthographe et ceux qui osent l'envisager.
"Et le singe devint con"
: une histoire de l'humanité racontée
à la façon - inimitable - de l'auteur.
"Les Écritures"
: quand Cavanna raconte les aventures de Dieu et celles du petit
Jésus.
"Le Hun Blond"
: un roman historique dont l'action se déroule en 451
après JC.
Les "ECCO" de la
presse
"
Claude Gavazzeni est tous les personnages à la fois. (...)
Il a tous les accents. Il est un tourbillon de tendresse, de corrosion,
d'auto-dérision, de colère, d'innocence, de
tendresse,
d'hilarité, d'humour et d'amour"... Dauphiné
Libéré Grenoble
... "En
écoutant Claude Gavazzeni, il suffit de 10
minutes pour se retrouver rue Sainte Anne, au milieu des gosses
qui jouent, dans l'odeur de la sauce tomate et de l'ail qui mijotent
sur un coin du feu "...
La Marseillaise
Bollène
" Ecco
c'est la saveur de Nogent, du parmesan, de la sauce
tomate et de la ´'poulenteª. Tout un folklore tendre
qui fait fondre le spectateur"... Radio - France
Avignon
..."Ecco
est un spectacle empreint d'humour, de tendresse
et d'émotion. On sort de là bouillonnant, gai et
mélancolique à la fois. Un peu italien quoi ! " Agorapièces
Avignon
"Toute la
saveur de l'Italie qui se répand onctueusement
sur la scène des Clochards Célestes, c'est le
tour
de main qu'accomplit, mine de rien, Claude Gavazzeni, en proposant
une adaptation fort réussie des Ritals de Cavanna" Lyon de poche
"Tout au
long du spectacle, à force de détails
et d'observations justes, ce sont la tendresse et l'émotion
qui priment et c'est l'Italie toute entière, un brin
folklorique,
qui apparaît sous nos yeux." Provençal
"Un
monologue jamais bavard, syncopé, remuant, incendiaire,
auquel Cavanna prête sa plume et son humour, tour
à
tour tendre et corrosif. "
Journal
de Genève

Les
témoignages du public
"Ecco
fait écho (...) je
m'y crois. Le café existe sous mes yeux et quand il est
sorti pisser dans la rue, j'ai reculé mes pieds."
"Tout
sonne vrai (...) La salle était, semble-t-il,
de mon avis car nous avons eu droit après de longs
applaudissements
à un petit supplément sous forme d'histoire
drôle
italienne, un vrai petit bijou."
"C'est doux, chaud,
agréable et confortable. Je ressors
avec la sensation d'avoir effectué un séjour au
coeur d'un foyer Italien, ponctué
par la présence
chaleureuse d'un accordéon; pour un peu je parlerais
Italien.
Ecco !"

Photos : Fabien Andrieux
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